vendredi 2 mars 2012

Routeburn, fin des Fiordland et quelques mots sur les campervans

Hi there,

Nous voici de retour après un petit trek très connu ici, le Routeburn.
Ce trek alpin de 25km se fait normalement dans un sens mais cela oblige à revenir au départ en bus pour un petit détour de 400km. Nous partons donc pour faire l'aller retour, en version rapide sur 2 jours. 
Plus les treks sont réputés ici, plus ce sont des autoroutes avec un chemin très entretenu, des escaliers à la moindre menace d'érosion et...beaucoup de monde. De ce côté, on a plutôt été épargné. Comme on ne se fie pas à la météo locale qui déconne un peu, nous sommes partis après une journée pluvieuse (classique) nous a laissé de beaux sommets enneigés, et du beau temps le premier jour... On fait donc tout le trek en sens inverse sans croiser des foules. Puis retour ce jour avec une météo nuageuse annoncée qui s'est finalement terminé en pluie, au moment où on arrivait à la voiture, good on us comme on dit. 
La réalité, c'est que c'était beau mais assez loin de ce qu'on a connu avant, s'ils savaient ! 
Comme il fait de nouveau pas beau, on s'est payé un vrai lit, et on regagne demain les glaciers pour profiter d'une fenêtre de 3 jours de beau (peut-être) et en finir avec nos treks. De nouveau du temps pas terrible après donc il y a des chances pour qu'on quitte la NZ, si on arrive à vraiment faire les derniers trucs qui nous font envie.

Ce qui nous manque un peu ici en dehors du temps c'est le choc des cultures. Les Néo-Zélandais sont extrêmement gentils, plus que les Français n'en déplaise, mais ils sont Européens et quand on fait nos courses, quand on est confronté aux lieux touristiques, on se sent presque chez nous, même en conduisant à gauche et en se trompant entre l'essui-glace et le clignotant, le deuxième étant beaucoup moins utilisé que le premier...
Et puis il y a les touristes, beaucoup beaucoup, probablement plus que le nombre d'habitants ici. Et ça nous fait parfois marrer réellement, parfois jaune parce qu'on aimerait être dans quelque chose d'un peu plus authentique... Ils doivent penser la même chose de nous. Mais eux sont en campervan, des objets très identifiés, tous identiques aux couleurs chatoyantes, mi orange fluo- mi blanc, ou mi vert fluo- mi violet, ou mi bleu-mi molette (nul je sais). Bref, après un mois, nous avons compris ce qu'il faudrait pour être un campervan en dehors de la location de cet engin coloré :
  • rouler très lentement, avec des lunettes de soleil et un bob, même sans soleil
  • faire toutes les excursions sur la route, même s'il y a du brouillard et de la pluie, pour voir un joli caillou, un pont, un ruisseau, un arbre, une brindille ou que sais-je encore.
  • prendre en photo le brouillard et la panneaux pour dire "j'y étais, j'ai fait la nouvelle-zélande"
  • une caméra
  • un pare-brise rempli de moustiques
  • filmer la route à travers le pare-brise moustiqué en disant, "c'est beau ce nuage et ces gouttes d'eau, vraiment la NZ, c'est magnifique". Séance vidéo qui passionnera les enfants et la famille, et qui donnera envie de venir sans doute. Sans moustique, ça ne marche pas.
  • porter un pyjama comme pantalon et le pull en laine étiré de son arrière grand-mère
  • avoir la bassine de vaisselle sale sur les genoux
  • une douzaine de rouleaux de papiers toilette en réserve

Bref, on râle surtout moi et on rigole beaucoup quand on croise ces caméras de l'autre côté des pare-brises sales...

Voilà tout va bien sinon, on va se reposer un peu, vous aurez compris que les limites météorologiques auront fini par nous refroidir dans tous les sens même si on a de très beaux souvenirs en tête, on vous embrasse bien...

Lever de soleil sur le lac Te Anau, fiordland






Départ (arrivée) du Routeburn

Lake Howden, monts fraîchement enneigés



Lake McKenzie



Lake Harris




Vue de notre tente


Retour au col (Harris Saddle) sous les nuages

2 commentaires:

  1. Oh ba ça va, tu te plains, mais ces paysages de lac de montagne sont quand même bien sympas.
    Du coup vous partez en Australie plus tôt que prévu ?

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  2. Oui on devient exigeants après les sommets magnifiques du Saddle et surtout quand on n'a pas la même météo, c'était beau quand même, crevant sur 2 jours. Grand départ bientôt !!!

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