mercredi 25 janvier 2012

Ile de Pâques, 2ème partie

Suite des aventures...

Cette île fantastique dont les statues-Moais remontent à environ 400, 800 ou 1200 BC selon les sources (à votre service monseigneur) est assez petite pour être rapidement découverte par tous les moyens. Mais il fait chaud donc le scooter s'avère idéal. 
Nous avons pu retourner au site principal de Tongariki pour voir les 15 Moais en plein soleil. Retour ensuite en ville pour s'apérotiser au coucher de soleil, qui ne fût pas des plus fameux (le coucher). 
Lever très matinal le lendemain pour regagner Tongariki pour un lever du soleil cette fois merveilleux. Forcément on était pas tout seul, mais il y avait assez de place pour se faire plaisir. 
Visite ensuite de la toute proche arche de Moais, la nursery où ces statues sont taillées dans la roche volcanique du Rano Raraku, site magique où l'on voit toutes les étapes de la taille au début du transport sur tous les flancs du cratère. Ce site a permis de comprendre beaucoup de choses sur la manière dont les statues sont créées, transportées... Tout ceci et le fait que seule la tradition orale n'était existante ont mené à des théories plus ou moins folles jusqu'aux extra-terrestres qui ont déplacé les statues en vaisseau spatial. 
Dans la tradition orale, les statues "marchaient". Ainsi, toutes les théories des scientifiques qui prétendaient que c'était plus facile de les faire rouler sur du bois en position coucher se heurtaient à cette tradition orale mais surtout au fait que le seul bois présent sur cette île hostile était le palmier, bien peu résistant. C'est un tchèque qui a trouvé la plus probable solution. Les statues après leur taille sur le volcan seraient dressées, leur grande base mettant le centre de gravité très bas. Puis, à l'aide de corde seulement et d'environ 10 à 20 hommes (c'est la technique la plus économe en gens et démontrée), les statues marchent comme quand vous déplacez votre frigidaire pour aller chercher le stylo tombé derrière ("the frigo technique" dans les publications). Les détracteurs disaient que cela abimait la base des statues mais l'étude des chemins empruntés de la carrière aux ahus a montré que les statues tombaient en chemin et les statues érigées étaient différentes. Une dernière taille sur place amincissait le pied pour retirer les parties abimées pendant le transport, ingénieux. Voilà pour ces petits éclairages scientifiques. Ahu Rissant pour reprendre vos commentaires créatifs sur cette île.

Pour la petite histoire, après notre lever précoce, nous étions forcément en avance pour l'entrée de la nursery. Les Pascuans étant très ponctuels, et nous Parisiens aimant attendre patiemment qu'une barrière se lève, nous avons débuté la visite à la Française. Sachant la réputation des Pascuans concernant les touristes qui ne respectent pas les lieux, Lisa est allé aux devant pour leur signaler notre présence clandestine. Petit savon et menaces policières en tout genre mais nous avons pu leur rappeler que c'est mieux la France. Bouh!
Bref, que d'anecdotes. Le cratère était rempli d'eau, incroyable vu qu'on ne trouve pas une source sur notre chemin et certains Pascuans se sont offert un petit bain. 
Nous avons terminé la journée après notre sacro-sainte glace artisanale délirante par du moto-cross à la découverte d'autres sites mineurs. 
Il nous restera le sud de l'île, et du repos-baignade avant de gagner la Polynésie Française ! 

Désolé, je suis bavard, surtout selon les dire de Lisa mais je peux vous promettre que ce n'est rien par rapport à l'italien du camping qui est là depuis un mois pour chercher du travail et raconte sa vie dans des élucubrations à n'en plus finir, du matin au soir avec son accent italo-espagnol. Il reste à côté de notre tente pour faire ses cours d'astronomie jusqu'à pas d'heure, trop drôle.


Encore quelques photos à découvrir... Les toutes dernières entre 2 déconnections Wifi liées aux mauvaises ondes magnétiques de l'éruption solaire de samedi.


Bises.




Secteur d'Anakena, la plage

Tongariki le soir, encore plus impressionnant













Le volcan Rano Raraku, nursery
La carrière le soir, retour pour la visite le lendemain

Encore Tongariki



Ahu Tahai près de la ville d'Hanga Roa, le soir


Coucher de soleil sur l'Ahu Tahai

Lever de soleil à Tongariki le lendemain
















La carrière de Moais à Rano Raraku

Les moais en train de descendre des pentes jusqu'à destination






Le Moais assis, le seul, mâle

Directement dans la roche


Le cratère

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