Toubibfree : Tour du monde Lisa&Bat: La fin des parcs Chiliens, Malalcahuello-Nalcas

Nombre de mouches tuées : 503 dont 3 par Lisa le dernier jour.

Phrase du séjour : je pense qu'on a fait le plus dur.

Randonneurs rencontrés : 2 dont un australien fou.

6 jours, soleil 100%, nuages 0%, 107km, 3920m D+, des volcans, des thermes et beaucoup de nourriture.

Nous revoilà,

Non pas de l'enfer mais d'une merveille bien protégée, étonnamment sans beaucoup de publicité, le parc de Malalcahuello-Nalcas au Chili.

Et pourtant, vos chaussettes Decathlon, vos chaussures Arpenaz, vos sacs à dos Forclaz, vos tentes Quechuac semi-impérméables sont prises en photo pour votre catalogue préféré ici.

Après 2 jours de récup et shopping (ça y est on a des bâtons de marche, biens pratiques !!!) à Temuco dans la région IX des Araucanias, sur un lit en forme de barque, nous avons profité des beaux jours pour cette belle boucle au pays des volcans et des Araucarias, ces arbres typiques et multi-centenaires. La météo nous a lancé en premier sur le volcan Lonquimay puis sur un grand tour à travers ces paysages lunaires, ces coulées de laves plus ou moins récentes qui piègent les cours d'eau pour nous préparer de bons bains. Nous étions seuls, au calme à profiter et ce fut génial. La chaleur nous limitait dans certaines étapes et forcément quand on a soif, on ne trouve plus les rivières qui se trouvaient tous les 20m en début d'étape lorsque nos gourdes étaient pleines. On ne réalise pas non plus qu'il y a eu un vendredi 13, bouhh ! Mais c'est un de nos parcs préféré, grandiose donc forcément beaucoup de photos et des noms de volcans qui ne vous intéresseront pas. Mais quand même, le mauvais temps des jours précédents nous a permis de voir les volcans que nous avions escaladés (Lanin et Villarica) totalement blancs, impraticables pour le moment.

Nous avons ensuite terminé la dernière journée (légère en marche), dans les thermes locaux, avec quelques coups de soleil et une eau à 38°C, le pied agrémenté d'un bon repas chaud bien riche.

Ca doit vous faire bizarre forcément de lire ce climat, comme nous ça nous fait bizarre de ne pas avoir mangé de galette des rois. On se rattrape sur les cookies, les amendes, les pasta party, les sushis à volonté, les glaces et les fruits.

Nous sommes maintenant à Valparaiso, ville du poète Pablo Neruda, supra-colorée. Photos à suivre prochainement.

Tout va bien, on est aux anges, on récupère et on prépare nos masques et tubas pour l'île de Paques et la Polynésie. Bientôt la fin de l'Amérique Latine !

On vous embrasse bien.