vendredi 11 novembre 2011

Pour en finir avec le Machu

Les photos promises.

Tout d'abord, merci beaucoup pour vos commentaires chaleureux. N'ayez pas peur, on essaye de rester sains et saufs.

Voici en résumé notre retour au Machu par la voie roublarde.
Frustrés de ne pas avoir pu profiter ensemble du Machu et en forme, surtout après les autres superbes sites (Choquequirao, Pisac...), avec un peu de temps devant nous et au gré des rencontres (merci les suisses fauchés) nous avons pu nous organiser pour retourner au Machu. Cette voie détournée évite le train surtaxé et la ville supra-touristique d'Aguas Callientes. La journée de départ a été tout de même mouvementée : nous ratons notre bus de 13h, plus de places mais finalement prenons un mini-bus. Temps de route prévu, 5-6h. C'était sans compter sur un chauffeur fou, virages avec bons coups de volant, bien trop vite. Résultat : un chien tapé après 1h30 de route sans compter les raccourcis sur les chemins en terre. Col à 4200m, descente comme un dingue sur route légèrement humide, le van sentant le cramé... On s'arrête une bonne demi-heure dans la descente en attendant qu'ils remontent un camion essence tombé dans le ravin (ce qui nous a permis de vérifier que les pneus du van étaient bien lisses et que le plastique brûlé, c'était le pare-choc qui frottait sur le pneu, décroché par feu le chien...). Bref, nous arrivons en à peine 4h à Santa Maria. De là, petite heure de route pour Santa Teresa sur de la terre mais bien plus au calme...
Nuit en Hospedaje mais surprise, Lisa a laissé ses chaussures dans le taxi de l'aller, pratique pour aller au Machu... Le lendemain (mardi), lever 3H30 et direction la station Hydroelectricos en taxi (le même que la veille qui n'a pas retrouvé les chaussures...) d'où nous sommes sensés marcher 2 heures pour le pied du Machu. 
Gros coup de bol, en arrivant au début de ce petit trajet de 2h de marche de nuit en longeant la voie ferrée,  nous sommes dépassés par un mini train (en photo) genre far west qui nous propose discrétos de nous emmener au pied du Machu, moyennant une minime participation. On s'est bien marrés, à se cacher à chaque passage de maison éclairée et ça nous a permis d'arriver sans marcher au pied du Machu, surtout pour Lisa en Birk. On a aussi gagné énormément de temps. Bref, montée au Machu après avoir traversé une rivière qui coule très fort et qui s'appelerio Quechuac, on y est pour 5h45 juste avant l'ouverture.
Magique ! Site émergeant de la brume progressivement pour laisser place au soleil et on a pu profiter de chaque pierre parfaitement ciselée, chaque recoin. Vues imprenables et vertigineuses de l'Inca bridge.
Le site est connu de longue date, révélé au public par un américain (Hiram Bingham) en 1911 qui a nettoyé le site plusieurs fois 1912... C'est donc le centenaire ! même si le site est bien plus ancien. C'est assez incroyable de voir qu'il a été découvert dans un état proche de celui d'aujourd'hui, quasi intact avec de nombreux objets de culte et de vie courante. Les incas sont les inventeurs de pleins de choses, alimentaires (coca, quinoa, maïs et patate avec nombreuses variétés), médicaments (quinine), domestication d'animaux et développement d'espèces (lama, alpaga, cochon d'Inde)...
Retour à pied le long de la voie ferrée à notre villégiature, petit bain chaud aux thermes locaux puis retour nettement moins fou le lendemain à Cusco pour le départ à Copacabana.

De la chance au final, et surtout le Machu comme on le rêvait, sans regret pour un des plus haut point de notre voyage... Quelques photos encore de Choquequirao et du condor...

Vous l'aurez compris, on pète la forme et on s'éclate ! On est calés sur le soleil, ça passe déjà trop vite.

On en profite pour vous donner l'adresse du blog naissant de Céleste et Anthony qui partent ce jour pour 5 mois d'Amérique latine, de quoi voir d'autres choses...http://chauvintrip.blogspot.com/

Bises et à très vite pour les débuts en Bolivie !

Choquequirao, place sacrée

Choquequirao, place sacrée du dessus

Choquequirao, terrasse des lamas

Condor...

Notre petit Tchoutchou Picchu, sauveur de pieds clandestins
Plan du site

Photo du Machu de 1912 du National Geographic par Hiram Bingham

Machu dans la brume


Inca bridge, à flan de précipice


Carte postale habituelle, sans trucage




Temple du soleil






Le Condor Incas





Machu impressionniste



Le chemin du retour...sniff

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